Pourquoi investir dans Dauphine MegaTrends ? FUNDS MAGAZINE février 2019

Dauphine MegaTrends

 

Pourquoi investir dans ce fonds ?

 

Dauphine MegaTrends est un fonds d’actions internationales investi dans quatre tendances majeures durables. «Nous avons identifié les principaux défis qui doivent être relevés pour préparer le monde de demain : un défi démogra­phique avec l’allongement de la durée de vie ; un défi écologique pour faire face à l’épuisement des ressources naturelles et à l’empreinte carbone ; un défi sociétal, car les populations se concentrent désormais dans les villes plutôt que dans les cam­pagnes ; et un défi technologique, avec une digitalisation de tous les secteurs», explique Guillaume Di Pizio, respon­sable de la gestion chez Dauphine Asset Management et gérant du fonds.

Dauphine MegaTrends suit une ges­tion de conviction destinée à créer de la valeur sur le long terme, et demeure un produit de coeur de portefeuille. Il s’agit d’un véritable outil de dispersion du risque conjuguant plusieurs moteurs de performance. «Ce fonds permet d’être exposé aux marchés d’actions internatio­naux, sans contrainte de taille de capi­talisation boursière ou de zone géogra­phique, en conjuguant plusieurs styles de gestion, résume Guillaume Di Pizio. Il a, par ailleurs, l’avantage de combiner la gestion active en sélectionnant les sup­ports d’investissement et les expertises les plus adaptés à chaque thématique, et la gestion passive, à travers l’exposition à des trackers sectoriels et spécifiques.»

Autre atout du fonds : il affiche une volatilité inférieure à celle du marché. Elle ressort à 12,5 % depuis son lance­ment en février 2018, contre 15 % pour le MSCI World. Cela est le résultat de la forte dispersion du risque. De fait, les tendances sont principalement jouées via des OPCVM et des trackers bien diversifiés, l’investissement dans des titres en direct restant l’exception. Le niveau limité de volatilité s’explique également par la gestion du volant de liquidités, qui peut varier entre 0 et 40 % de l’actif, per­mettant d’amortir les éventuelles baisses de marché.

 

Le processus de gestion

 

Le fonds reste en permanence investi dans les quatre tendances majeures pré­cédemment citées. Toutefois, le poids de chacune d’entre elles est compris entre 10 et 40 %, et varie en fonction des évolutions macroéconomiques, géopoli­tiques et de valorisation.

Pour chacune de ces tendances sont définies plusieurs thématiques d’investis­sement. En ce qui concerne les ruptures technologiques, on peut par exemple citer le e-commerce, la robotisation, l’intelligence artificielle et le big data, la cybersécurité, etc. Pour être retenue, une thématique doit être pérenne (pas d’effet de mode), créatrice de valeur et investis­sable. Chaque thématique ne peut repré­senter plus de 10 % du portefeuille.

Le gérant recherche le support d’inves­tissement le plus adapté pour investir dans une thématique donnée. Il peut s’agir d’OPCVM spécialisés ou de trac­kers sectoriels, voire, à la marge, de titres en direct (uniquement s’il s’agit de très grosses capitalisations et d’acteurs incon­tournables, comme Alphabet, la maison mère de Google, afin de limiter le risque idiosyncratique). «Le fait d’investir via des fonds et des ETF nous permet de capturer tout l’écosystème d’une théma­tique et de donner plus de granularité, précise Guillaume Di Pizio. Nous atta­chons donc une grande importance au degré de pureté de nos supports d’inves­tissement, en nous assurant qu’ils se com­posent de sociétés réalisant la majeure partie de leur chiffre d’affaires dans les activités de niche souhaitées.» Le fonds est actuellement composé de 28 lignes.

 

Quelle est actuellement la pondération des différentes tendances dans le portefeuille ?

 

Ce sont les ruptures technologiques qui pèsent le plus lourd avec 32,72 %, même si nous avons réduit notre exposition dans ce domaine pour des raisons de valorisation boursière. Vient ensuite le vieillis­sement de la population (17,76 %). Ces deux ten­dances présentent toujours un profil de croissance des profits important et une relative résilience aux mouvements correctifs. Elles devraient donc rester sur ces niveaux d’exposition à court terme. Le poids de la mondialisation (10,01 %) a été minoré compte tenu de la guerre commerciale entre les Etats-Unis et la Chine. De même, notre exposition aux res­sources naturelles est limitée (12,87 %) du fait des craintes de ralentissement dans l’industrie manufac­turière.

La première thématique du fonds est la sécurité (8 %). Ce sujet est omniprésent dans notre quoti­dien (qualité de l’eau et sûreté alimentaire, caméras de surveillance, etc.). En outre, compte tenu de la multiplication des objets connectés et de l’usage massif du cloud, les enjeux sont très importants en matière de cybersécurité. Parmi les autres axes d’investissement, citons la santé, qui pèse égale­ment près de 8 %. L’accroissement du nombre de personnes âgées fait en effet apparaître de nouveaux besoins. Le thème de l’efficience éner­gétique compte pour 4,5 % dans le portefeuille. L’expansion démographique et la consommation croissante des ménages engendrant un épuisement des ressources naturelles, il faut trouver de nouvelles solutions.

 

A quelle hauteur le fonds est-il exposé aux actions ?

 

Le fonds dispose d’une certaine flexibilité dans son allocation d’actifs, puisqu’il peut être investi en actions de 60 à 100 %. L’ajustement du niveau d’exposition est piloté par notre comité stratégique en suivant une approche top-down.

Le portefeuille est actuellement investi à hauteur de 73 % dans cette classe d’actifs, le solde étant constitué par un volant de liquidités. Nous avons commencé à donner un biais plus défensif au fonds au mois de septembre dernier. Nous avons alors réduit la voilure sur les valeurs technologiques, dont certaines valorisations élevées ne semblaient plus refléter les fondamentaux.

 

Le niveau de cash est donc élevé…

 

Pour l’instant, c’est effectivement le cas. Cela nous confère une marge de manoeuvre pour réinvestir dans des thèmes qui nous semblent à nouveau attractifs. En ce qui concerne la tendance «ressources naturelles», la thématique du lithium nous semble porteuse, car il sera le grand gagnant de la guerre des batteries (notamment pour les voitures électriques). Dans le cadre de la tendance «mondialisation», nous allons renforcer notre exposition à la consom­mation en Asie du Sud-Est, pour laquelle le momentum redevient plus favorable.

Nous estimons que la publication des résultats du quatrième trimestre va ouvrir des oppor­tunités pour revenir sur le marché.

 

 

Cliquez sur le lien pour acceder à l’article complet :

FUNDS février 2019